Sans-Papiers - Le pire, mais tous les jours
Quelques chiffres mettent toujours les sujets en lumière. Dans le cas des Sans-Papiers, ils sont particulièrement éloquents...
Le nombre de personnes résidant en France en situation irrégulière est estimé actuellement à 400.000, dont 280.000 travailleraient. Leur nombre serait constant depuis les années 60, et ce malgré 27.000 reconduites à la frontière dont chacune coûte environ 20.000 € (information Cour des Comptes), soit 540 millions chaque année. Ce chiffre peut être opportunément comparé aux 100 millions d’euro annuels d’aide aux pays en difficulté.
Main-d’œuvre à bas coût (salaire inférieur aux minima légaux, sans charges car souvent non déclarées) et très flexible, ils participent pourtant à l’activité économique du pays. Leur présence en France est d’ailleurs un moyen de pression pour certains employeurs indélicats vis-à-vis de salariés les plus fragiles.
Or le traitement actuel des personnes Sans-Papiers les marginalise contre leur gré, participant à l’affaiblissement du processus d’intégration si spécifique à la France. Pire, le traitement actuel, en organisant les dénonciations, la rétention de familles dans des centres au fonctionnement proche des prisons, la « régulation phonique » (forme d’étranglement) durant les expulsions, porte atteinte au respect des Droits de l’Homme. La régularisation organisée et le développement volontaire des pays en difficulté sont des solutions à privilégier qui permettront tout à la fois d’affirmer l’identité française d’intégration et de replacer le partage au cœur de notre projet de société.
Le nombre de personnes résidant en France en situation irrégulière est estimé actuellement à 400.000, dont 280.000 travailleraient. Leur nombre serait constant depuis les années 60, et ce malgré 27.000 reconduites à la frontière dont chacune coûte environ 20.000 € (information Cour des Comptes), soit 540 millions chaque année. Ce chiffre peut être opportunément comparé aux 100 millions d’euro annuels d’aide aux pays en difficulté.
Main-d’œuvre à bas coût (salaire inférieur aux minima légaux, sans charges car souvent non déclarées) et très flexible, ils participent pourtant à l’activité économique du pays. Leur présence en France est d’ailleurs un moyen de pression pour certains employeurs indélicats vis-à-vis de salariés les plus fragiles.
Or le traitement actuel des personnes Sans-Papiers les marginalise contre leur gré, participant à l’affaiblissement du processus d’intégration si spécifique à la France. Pire, le traitement actuel, en organisant les dénonciations, la rétention de familles dans des centres au fonctionnement proche des prisons, la « régulation phonique » (forme d’étranglement) durant les expulsions, porte atteinte au respect des Droits de l’Homme. La régularisation organisée et le développement volontaire des pays en difficulté sont des solutions à privilégier qui permettront tout à la fois d’affirmer l’identité française d’intégration et de replacer le partage au cœur de notre projet de société.